La responsabilité partagée ?

Entre celui qui conçoit et réalise le traitement d'un bien patrimonial et celui qui le demande et le décide, comment s'organise la responsabilité ? La décision du traitement s’élabore à travers la définition des enjeux et des modes d'intervention, par l'évaluation critique de l'objet et le cheminement d'un état à l’autre de sa matière et de son apparence.
Pour juger d’une intervention de conservation, faut-il se concentrer sur les moyens mis en œuvre ou sur le seul résultat ?
Si le résultat plaît, le propriétaire ne cherchera pas forcément à connaître les moyens qui ont permis d'y parvenir, mais il pourra se pencher sur la documentation produite lors du traitement.
Si le résultat déplaît, s'il contredit l'objet et n’est pas assumé ou mal assumable, alors que le processus de traitement a suivi les étapes en respectant l'objet, il faut peut-être s'interroger sur les limites supportables de la dégradation d'un objet. Peut –être même faut-il s’interroger sur le fait que le plus souvent, lorsque l'image mentale d'un objet et l'image réelle ne coïncident plus, on ramène alors l'objet chez le restaurateur ou le conservateur restaurateur.

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